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samedi 4 février 2012

La connexion spirituelle (1)


Aloha (bon à force de dire ça je vais bien finir par visiter Hawaï !)
Hier j'ai eu une conversation intéressante avec Maragaret Paul(http://advaita22.blogspot.com/2012/01/coup-de-coeur-la-therapie-par-le.html).
Pour ceux qui aiment à lire de l'anglais, voilà l'échange en question avec Margaret:
- Phil: Thanks Margaret for your answers.
I hope you still have a few seconds to answer my next question: what if someone is in such a state that the inner-adult feels bad and despressed, and that the dialogue with the inner child is difficult...because the inner child feels that the inner adult has no power and no hope (depressed), than the inner child feels nobody can help him and looks for codependent relationships.. somehow all the process is based on the idea that some part of us is OK and can help the wounded part, what if the person is in such a state that she is not aware of a part of her who is still powerful and hopeful ?? Is dialogue with one's soul the clue than, so as to feel power and confidence before starting cleaning the wounded part ?
Or maybe cognitive therapy à la Aaron Beck that would try to correct the wrong beliefs at the core of depression ?
What do you think ?

- Margaret: It is not the loving Adult who feels bad and depressed - it is the wounded self. This person needs the help of an Inner Bonding facilitator to discover how to develop her loving Adult. There is no loving Adult without a spiritual connection, so this person needs help to establish this connection.
Blessings, Margaret
- Phil: Agreed and thanks for answering !
In a nutshell can you please explain or point to an article about the way you establish this spiritual connection ? (This is mostly important !!!) Is this as explained in your book Inner Bonding on a specific chapter ?
- Margaret: It is explained in "Do I Have To Give Up Me To Be Loved By God?" and in many articles on the site. Look up Spiritual Connection in the Google search. Blessings,Margaret

 Je récapèpète le schmilblick... lors du travail avec notre enfant intérieur, quand vous dialoguez avec lui pour savoir ce qui ne va pas (quand il est assez en forme pour vous répondre, car parfois il s'est pris un tel coup qu'il est en état de prostration et ne répond plus), il se peut que vous même, en tant qu'adulte conscient interrogeant votre enfant, vous alliez tellement mal, que rien n'est possible en terme de guérison par cette méthode: en effet votre enfant il va vous dire: "regarde toi, tu vas super mal comment peux tu m'aider ?" (on boucle là !).. pour Margaret c'est le moi-blessé qui interroge alors l'enfant et non pas le "loving-adulte" (l'adulte aimant). Pour Margaret dans ce cas, cela veut dire que la personne manque de connexion spirituelle, sa connexion spirituelle n'est pas active, il n'y a pas d'adulte aimant sans connexion spirituelle ("there is no loving adult without spiritual connection").
Ah ben ça y est on a trouvé à quoi cela sert la spiritualité (rires..).
Bon, il se trouve que j'ai déjà son livre (rires...) mais pas encore ouvert jusqu'à ce matin.
Il est préfacé par  Neal Walsch (bien connu) et plein d'autres personnes: http://www.amazon.com/Do-Have-Give-Loved-GOD/dp/1558746978/ref=sr_1_3?ie=UTF8&qid=1328363157&sr=8-3
C'est très bon..
Je vous ferai quelques petits résumés dans des prochains posts..
Pour un avant-goût, je peux vous dire que c'est tout un truc pour développer la foi, voir la vie d'une façon différente (opportunité, chance pour l'Âme de grandir vers plus de force et d'amour dans un environnement beaucoup plus challenging que dans notre vrai demeure là haut), assumer la responsabilité de ses émotions et états intérieurs (ne pas rejeter sur l'autre notre propre manque d'amour et peurs), passer de la peur à l'amour, sortir des relations codépendentes, etc..
Margaret explique qu'elle n'a encore jamais vu quelqu'un sans culpabilité intérieure (Core shame), et que les psychothérapies actuelles ne permettent pas de s'en débarasser car elles ne font pas recourt au monde de l'Esprit. Souvent nos parents nous ont donné un amour conditionnel et controlant et du coup on pense que le Divin a un amour conditionnel et peut être ne nous aime pas nous, on a fait ce transfert, alors que les énergies divines sont des énergies d'amour inconditionnelles toujours dispo qu'il faut bien vouloir inviter en nous pour se guérir avec.(on s'ouvre et reçoit l'énergie d'amour mais on est nous même acteur de notre guérison avec cette énergie (c'est pas Dieu qui le fait à notre place)..
En outre nombre de thérapeutes savent capter les énergies d'amour pour les autres mais pas pour eux (étrange n'est ce pas?) et vont eux même assez mal et tombent malades (hyper classique d'après Margaret).
Le coeur du travail ici va être de corriger ses fausses croyances sur le Divin (on est en pleine thérapie cognitive mais sur le sacré cette fois et sur notre raison de venir sur terre) et surtout, surtout, apprendre à ouvrir son coeur, et inviter le divin à y entrer, et à partir de ces énergies qui sont toujours là, se les donner à soi-même... on quitte alors le sentiment de mal-être, d'isolement, ou de solitude (que l'on soit seul ou avec quelqu'un dont le coeur est fermé). On retrouve notre autonomie, notre capacité à nous aimer et aimer les autres sans chercher chez eux à obtenir de l'amour car l'amour on sait alors se le donner à soi-même...on ne craint plus non plus le rejet car on sait qu'on saura s'occuper de nous nous-même, et plus fort, on sait avoir nos propres limites et ne pas accepter des comportements non respectueux de la part d'autrui ou soi-même pour soi-même..
Je vous ferai des synthèses des différents points..on pourrait y voir des bases d'un atelier de thérapie spirituelle..;-)
Quand même géniale cette époque, presque tous (enfin non justement cela fait un bon test et un bon tri !!) les thérapeutes/écrivains me répondent en quelques heures et je peux mieux comprendre avec eux... elle est pas belle la vie ?! On a plein de moyens pour avancer, comme disait Ma Ananda Moyi, "vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous-même si vous n'avancez pas"... bon moi je suis plus modéré car quand on ne sait pas comment faire ou quand on utilise des fausses bonnes idées, c'est pas évident..
Je vais pas arrêter avant de trouver... c'est pas très loin là....
L'autre jour je discutais avec une amie du Mali (Fatou) et elle m'a dit que chez eux ils étaient plus heureux car élevés dans l'idée que cette vie est un cadeau...puissions nous revenir à cette vision libératrice...
With love, et merci Margaret et Fatou..
Philippe

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