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lundi 12 mars 2012

IFS, introduire le langage


Aloha !

En attendant que j'explique plus avant comment on travaille avec nos parties (qui va piano va sano e va lontano), je vous mets un petit extrait que j'ai bien aimé du livre de R. Schwartz sur IFS (Internal Family Systems) Therapie.
Et puis aussi en attendant, quand vous sentez que vous n'êtes pas dans votre état normal (triste, déprimé, énervé ?), vous pouvez regarder en vous, si ce n'est pas comme une partie de vous qui est activée (cette notion de partie de nous semble confirmée par les neuro-sciences), alors simplement commencer à dialoguer, écouter cette partie, et lui demander gentiment de bien vouloir se retirer pour l'instant (vous traiterez après avec elle les choses de fond), et revenir à votre Self (celui que vous avez contacté en faisant l'exercice de méditation "je vais en haut d'une belle montagne, et je laisse mes parties blessées, mes soucis, en bas").. le Self, je rappelle est confiant dans la vie et est dans la compassion. En apprenant gentiment à demander aux parties souffrantes de se retirer, et en prenant l'habitude de retrouver la clarté de notre Centre, et en ajoutant à cette attitude quotidienne des moments de méditation privilégiés pour renforcer la perception de qui nous sommes (non pas j'ai un centre, mais je suis le centre), et bien on fait déjà un gros travail de transformation de l'être, notre écologie intérieure se réorganise et change, et forcément, notre vie extérieure (miroir souvent) se met à changer également...(voilà un aperçu de Transurfing bien compris d'ailleurs)
"Le langage qu'emploie IFS est en lui-même susceptible d'offrir un véritable soulagement, de redonner confiance et d'encourager les patients. Lorsque ceux-ci découvrent que leur colère, leur honte, leur incompétence ou leur sentiment d'être victime ne viennent pas de leur personnalité de base mais de parties d'eux-mêmes - parties qu'ils peuvent aider à changer-, leur vie ne leur apparaît soudain plus aussi sombre. Ils se rendent compte qu'ils sont beaucoup plus que ces parties avec leurs comportement parfois extrêmes, et qu'ils ont, à leur disposition, d'autres ressources pour les aider. 
La première étape consiste à amener les patients à se décrire eux-mêmes ainsi que leur problématique en faisant appel à la multiplicité plutôt qu'à une vision monolithique d'eux mêmes. Pour la plupart des patients, ce changement est remarquablement facile et bienvenu, car ils semblent déjà connaître cette multiplicité en eux-mêmes, ou du moins en avoir l'intuition."

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