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mardi 17 avril 2012

Saint Paul de Vence et les Mercedes

Saint Paul de Vence


Eric Baret nous parle de son maître (Jean Klein, médecin) et de Maharaj (vendeur de cigarettes à Bombay).
Trop drôle !
"Mon maître était un homme élégant, raffiné, cultivé, riche, beau, tranquille, qui s'habillait très bien, avec des chaussettes en soie, des pull-overs de très haut prix, qui avait deux Mercedes, un chalet en Suisse, trois appartements à Lausanne, la plus belle maison de Saint-Paul-de-Vence, qui connaissait admirablement la musique classique, le théâtre antique. Alors beaucoup de ses élèves se sont mis à se raffiner, à porter des chemises blanches, à aller au concert, à manger avec subtilité. Et puis certains ont eu la chance de rencontrer Maharaj: cela leur a fait beaucoup de bien ! Quelque chose s'est passé: ils n'ont plus essayé. Ceux qui étaient naturellement purs, sattviques, le sont restés. Ceux qui étaient naturellement agités le sont restés aussi. A ce moment-là une clarté peut se présenter. Mais quand on veut changer sa nature, changer ses composantes chimiques, être autrement que ce qu'on est, c'est une insulte à ce qui est au-delà de la nature."
Eric Baret, extrait "le sacre du dragon vert. Pour la joie de ne rien être". Edition Almora.

Jean Klein
Nisargadatta Maharaj














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